Ateliers d'écriture poétique

« ATELIERS D'ÉCRITURE POÉTIQUE » et RESTITUTION-FESTIVAL
Avec le Collectif « le Quatre-Un »
Stage du 6 au 9 juillet - 17h à 19h30  & Restitution le 10 juillet de 16h à 20h

► ATELIER N° 1 : SHANE HADDAD
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, » c’est le premier vers d’un poème de Rimbaud. À cet âge, l’écriture me paraissait inaccessible. Et puis j’ai entendu cette phrase, ce rythme. Ça a résonné… L’écriture est un mouvement personnel et il n’y a aucun âge, aucun physique, aucun genre à avoir pour entrer dans les clous. Dans l’atelier nous pourrons partir d’un texte qui vous touche, écrire ensuite en résonnance.. Délier la parole au-delà de délier la langue, puis travailler le rythme, travailler les sons. Et puis assumer son texte, le lire, l’incarner. 

► ATELIER N°2 : AURELIE FOGLIA
La poésie dit-on est fille de mémoire. Comment rendre sensible le temps qui passe ? Arrêtons-nous un instant, essayons de retenir le temps par quelques images qui comptent pour nous (tableaux, photos), et de le faire revenir par l’incantation que contient le poème.  Retournons-nous comme Orphée vers Eurydice. Et puis peut-être, sortons dans les jardins. Laissons-nous envahir par les infimes nuances des saisons, pour écouter les plantes pousser et fleurir dans chacune de leurs étapes... 

► ATELIER N°3 : SÉVERINE DAUCOURT
La poésie est partout, surtout dans la vie ordinaire, qu'elle peut rendre éblouissante, imprévue, drôle. Loin d'être la somme de contraintes immobiles (rimes, métrique, vers), elle est au contraire, dans ses versions contemporaines, un formidable espace de liberté. Redonner sens aux mots, jouer avec eux, reprendre le dessus, se retrouver. Au cours des ateliers, nous expérimenterons la lecture ou l'écoute de matériaux sonores et/ou visuels, puis l'écriture, et enfin la mise en voix. Pour devenir acteur de sa propre parole écrite, soutenue par des rythmiques, des sons, des improvisations sonores. 

► ATELIER N° 4 : PIERRE VINCLAIR
Il se passe en continu une infinité d’événements que nous ne regardons pas parce que nous sommes embarqués dans des soucis de toutes sortes. Le poème commence lorsqu’on s’arrête, pour observer attentivement le théâtre du monde. Mais comme au théâtre, ce qui se passe sur la scène du réel doit être mis en scène pour être intéressant : le poème n’est pas la simple description de ce qu’il y a, mais une sorte de pièce de théâtre, de mise en drame. Au cours de l’atelier, nous apprenons à interroger ce qui a lieu, à le dire, à le mettre en tension avec ce qui n’a pas lieu (l’imaginaire), à le mettre en musique (dans la musique des mots), Possibilité de restitution sous forme de diptyques textes /photos.